Un grand débat de société a lieu actuellement en France, le pays de la moustache, des grands couturiers et de la marinière. Oui, les homosexuels sont aujourd’hui des citoyens de seconde zone.
La question
est posée. Simple et pourtant complexe.
Peut-on autoriser les homosexuels à passer
le permis de conduire ?
Suite à la vague progressiste des dernières décennies qui a abouti tour à tour sur le droit au port du legging, le droit de rester planté à gauche sur les escalators et le droit de voter à droite pour les chanteurs de variété, on pourrait croire qu’une pédale derrière un volant ne serait aujourd'hui plus un problème.
Quand on est tolérant et branché, on peut
tenir des propos homophobes au second degré. C’est comme dire "nègro"
quand on n’est pas raciste, c’est "cool".
Et pourtant.
Une grande partie des français estime qu’il en va des fondements de notre société et de notre civilisation. Selon l’argumentaire de leurs représentants, la chaussée n’est pas à tout le monde et il existe une ligne blanche qu’on ne peut franchir, sous peine de voir le monde et la morale s’écrouler juridiquement.
Si on autorise aujourd’hui les homos à conduire des voitures, qu’en sera-t-il demain ? Les chiens ? Les enfants ?
Et puis d’abord, de quoi se plaignent-ils ? Ne leur a-t-on pas déjà accordé le PACS, Parking Autorisé aux Clivants Sexuels, leur laissant le droit de conduire des voitures dans les parkings ?
D’après la L.G.B.T (Ligue Garage Bitume et Transport), il s’agit bien d’une discrimination suplémentaire. Les homosexuels veulent, comme chacun, le droit de conduire une voiture sur une départementale, une nationale et même... une autoroute. Avec les mêmes limitations de vitesse, les mêmes priorités, les mêmes feux rouges.
Souhaitons leur bien du courage.