« A noter : pour financer la sortie de votre livre vous pouvez faire appel au Crowdfunding, c’est-à-dire de proposer à vos lecteurs de financer l’impression de votre livre (voir www.pastroplesboules.com). »
Source : http://www.conseilsmarketing.fr : Comment devenir écrivain et faire publier son livre ?
Puisqu'il est désormais établi que mon blog est une référence je m'en vais vous exposer un autre aspect crucial de l'édition, n'hésitez pas à me citer dans vos thèses, vos mémoires, vos articles de fonds tout ça.
On savait déjà que le papier pouvait être un format complémentaire à l’édition numérique traditionnelle. Malgré le manque crucial d’interactivité avec les lecteurs, l’inexistante souplesse du format limité par la taille des pages, et l’impossibilité d’intégrer le moindre média audio, animé ou cliquable, certaines œuvres numériques ont tout de même su rencontrer un certain succès en édition papier. Citons les blogs de Boulet, Pénélope Jolicoeur, Stan ou encore Kevin Pouib, qui furent contre toute attente des réussites artistiques et commerciales (ou presque).
Qui aurait pu se douter que des lecteurs seraient prêts à dépenser de l’argent pour encombrer leurs petits appartements de planches déjà lues gratuitement sur Internet et imprimées sur du papier fragile et périssable ?
Si les différents acteurs de la BD et de la littérature condamnent régulièrement le papier comme étant une régression artistique et technologique, c’est bien la rentabilité financière qui fut l’initiatrice de cette révolution papetière.
Au départ, les pionniers de l’édition papier ont bien tenté d’utiliser le même modèle économique que sa grande sœur, à savoir, distribuer les livres gratuitement un peu partout et coller des post-its publicitaires sur chaque page.
Mais contre l’avis des experts, c’est bien finalement le modèle de la vente qui s’impose aux éditeurs. Face à la rentabilité financière de ce modèle, il faut admettre qu’il est désormais possible de gagner de l’argent avec une œuvre imprimée sur du papier.
Le plus grand succès éditorial à ce jour
C’est ensuite la ruée vers l’or : tous les blogueurs veulent se faire imprimer, allant jusqu’à sacrifier leur originalité créatrice pour pré-publier des pages respectant les formats de l’impression papier sur leur blog afin de pouvoir les réutiliser dans leurs livres. Certains vont même jusqu’à faire des "cases", pratique de narration depuis longtemps décriée par les grands auteurs numériques.
Un grand auteur numérique
Malgré les prometteuses perspectives qu’apporte le format papier, beaucoup de lecteurs s’attristent pourtant de ce spectacle.
« Oui c’est sur, une BD papier c’est sympa, c’est pratique pour lire dans le train, mais franchement ça n’a pas la même saveur qu’une note de blog sur un écran. » nous révèle Benoit G. journaliste freelance.
Benoit G., journaliste freelance
« Quand je lis un livre et que j’arrive en bas de la page, j’ai toujours tendance à scroller mais rien ne se passe. Et puis le papier n’a pas la même sensation qu’un bel écran tactile à cristaux liquides multipoint à revêtement oléophobique » nous livre Mireille B. enseignante en maternelle.
« J’aime lire dans le noir. Avec mon Ipad ça ne pause aucun problème, mais j’ai beaucoup plus de mal avec un livre. » Témoigne Steve J. bénévole dans une compagnie fruitière.
Le papier est pourtant une évolution technologique qui semble inévitable.
En effet, dans un monde où la question environnementale prédomine, il semble insensé de continuer à utiliser des écrans et des appareils électroniques pour un simple loisir de lecture.
Quand on sait que 80 kilos de métaux et produits toxiques sont nécessaires à la fabrication d’un simple Iphone, alors qu’en Europe, la Suède n’arrive pas à écouler tout le bois que produisent ses forêts, il semblerait logique de voir le papier supplanter les supports digitaux.
Et le papier aussi peut être multi-tâches.
Et si les livres ont une durée de vie bien plus longue qu’un téléphone ou un ordinateur, sauront-ils résister à la pression des lobbys d’Apple, Amazon et Microsoft qui ne voient pas l’avènement des supports en bois d’un bon œil ?
Seul l’avenir nous le dira… (musique dramatique)